Explication du procédé mis œuvre pour la fabrication :

Préambule :

Le procédé nécessite l’utilisation d’une matière première sous forme de lingots (7-11kg) de l’alliage préparé par l’affineur.
La matière est réceptionnée prêt à l’emploi et accompagné de sa documentation (CCPU = Analyse matière, et identification du lot).
Le fondeur dispose de presses de différents tonnages pour répondre aux différentes tailles de moules et pièces.
Le tonnage des presses correspond à la force de fermeture exercée sur le moule pendant l’injection, les tonnages les plus répandus vont de 5 à 500t.

L’injection sous-pression :

La transformation du lingot en pièces moulées se fait à l’aide d’une presse à injecter « chambre chaude » composée d’un groupe d’injection et d’un four de fusion attelé.
Les presses « chambre froide » étant réservées à des alliages ayant un point de fusion plus élevé (typiquement l’aluminium) où la partie fusion est dissocié de la presse.

Principe de fonctionnement :

 

Explications :

  1. Le cycle démarre moule ouvert avec la pulvérisation à sa surface d’un produit de poteyage (agent de démoulage).
  2. Fermeture du moule.
  3. Un piston est immergé dans le bain de métal en fusion et pousse la matière jusqu’au moule.
  4. Le moule est refroidi par une circulation d’eau permettant à la pièce de passer à l’état solide en quelques secondes.
  5. Ouverture du moule.
  6. La presse actionne la plaque d’éjection à l’arrière du moule, permettant à la pièce d’être éjectée.

Autour de la presse des équipements peuvent être installés pour :

  • le contrôle, à l’aide d’une balance connectée à la presse, afin de s’assurer que le moule puisse se refermer sans qu’une pièce soit encore dans l’empreinte au début du cycle suivant.
  • Le dégrappage, qui consiste à séparer la carotte ayant servie à l’alimentation, de la pièce qui sera conservée. Par exemple avec l’utilisation d’un robot ou d’une cage d’écureuil.

En situation (vidéo d’archive de la société – 2004) :